On doit à Michel Cuypers d’avoir traduit et présenté en 1993 les pages que le philosophe iranien Ali Shariati (‘Alî Sharî’atî) a consacrées à ses « idoles », « ceux que je vénère », dans son autobiographie (Kavîr, le Désert, 1967-68), et parmi celles-ci les pages où il témoigne de son admiration, de sa « vénération », ou mieux encore de son amour d’admiration pour Louis Massignon – au sens où celui-ci évoque l’« amour d’admiration [qui] dépasse l’instant présent », de Fâtima Zahrâ pour le prophète de l’islam, son père (La notion du vœu, 1956).
C’est, en effet, un lien privilégié, tout à fait original, qui unit Ali Shariati à son maître, – et même si on ne peut le tenir, à strictement parler, comme son disciple, il est évident que celui-ci a vécu une expérience singulière avec Louis Massignon qui reste à élucider., comme l’a remarqué l’iranologue Yann Richard (né en 1948),
Ali Shariati est né en 1933, a vécu à Mashhad, où il fait des études de lettres, avant de rejoindre la France, à la faveur d’une bourse de doctorat, en 1959; il sera docteur en philologie iranienne en 1964. A Paris, l’année suivante, Louis Massignon le distingue, et lui demande sa collaboration pour ses recherches en persan sur Salmân Fârisî et Fâtima Zahrâ. A l’époque, il a fait de même avec un autre élève, un Egyptien, Mounir Hafez, pour la langue arabe du Coran. Durant deux ans, Ali Shariati fréquente Louis Massignon, il en livre le souvenir :
« Dans les années 1960 à 62, j’ai eu une modeste collaboration avec Massignon alors qu’il était occupé à rédiger le résultat de ses recherches sur la personnalité politique, morale et spirituelle de Fâtima : je l’aidais à rassembler, à lire, à traduire et à évaluer des textes en persan (notamment en différents dialectes) concernant ce travail. Ces deux années comptent parmi les périodes inoubliables de ma vie, dont je m’honore : j’y collaborais à une grande tâche avec un grand homme. Mais ce qui plus que tout suscitait en moi une joie intense, ce qui donnait sens, valeur et attrait à ma vie, c’était de connaître et de fréquenter une grande âme qui m’était chère, un bel esprit, savant, génial. Il était une synthèse des beautés les plus éclatantes qui puissent se concevoir dans une existence d’homme et dans un esprit de savant ».
Ali Shariati aura l’occasion de rencontrer d’autres personnalités, comme Frantz Fanon. Il publie des critiques du régime iranien qui seront évidemment repérées par la police secrète du shah, la SAVAK. Il est donc arrêté dès son retour en Irak. Libéré l’année suivante, il commence à militer, et son audience s’accroît considérablement, grâce à ses conférences à l’Institut religieux Houssein-e-Ershad, en sorte qu’il est de nouveau incarcéré, pendant 18 mois cette fois. A sa libération, le 20 mars 1975, il est dans l’impossibilité de reprendre ses conférences, et deux ans plus tard, doit s’exiler. Il meurt subitement à 44 ans à Londres, dans des conditions suspectes, qui font qu’aujourd’hui encore on estime qu’il a été victime de la SAVAK comme tant d’autres intellectuels iraniens.
Sa tombe se trouve en Syrie, parce que le régime craignait des troubles si son corps était rapatrié en Iran. Cette précaution n’empêchera pas que durant les mois qui précèderont la Révolution islamique, en 1979, les portraits d’Ali Shariati (aux côtés de ceux de l’ayatollah Khomeini) soient brandis en grand nombre dans les manifestations contre le régime.
Mais le sociologue, le militant politique que fut Ali Shariati, et dont on a dit qu’il avait été « le maître à penser de la révolution » en Iran, se révèle dans ses écrits les plus personnels comme un remarquable mystique.
Louis Massignon n’évoque nulle part, à ma connaissance, le jeune étudiant iranien de 27 ans qu’il accueille, parmi tant d’autres, en 1960, dans son bureau de la rue Monsieur. La relation qui existe entre Ali Shariati et son maître est une relation à sens unique, – « c’est moi qui ai appris de lui », – et pourtant, parce qu’elle trouve son accomplissement après la mort de Louis Massignon, en des circonstances quasi initiatiques, elle mérite toute l’attention.
A un premier degré, on trouve l’admiration d’un étudiant pour un orientaliste de réputation internationale (il a appris son nom en Iran) et dont l’engagement militant pour le monde arabe le frappe autant que ses recherches au sujet de Fâtima Zahrâ qu’il n’a pas manqué d’évoquer devant lui, puisque ce sera l’occasion de leur collaboration.
Le frappe également, la posture morale de l’orientaliste, figure d’intellectuel, tel que lui-même le conçoit, qui ne se détourne pas de la Cité, mais y participe avec autorité, et courage, si nécessaire. On ne peut douter que, durant ses diverses incarcérations, Ali Shariati s’est souvenu de son modèle. Autre chose, encore, le touche, sa disponibilité auprès des personnes les plus démunies, comme ce groupe de travailleurs immigrés :
« Le cours le plus remarquable du professeur Massignon, ce n’est pas à la Sorbonne ni au Collège de France que je l’ai vu, […] mais au pied des colonnes de la mosquée des musulmans de Paris. Il était assis là, avec quelques marchands de légumes et quelques malheureux ouvriers arabes algériens qui, dans la France colonialiste, avaient oublié jusqu’à leur religion et leur langue, pour leur enseigner le Coran. »
Jusqu’au physique de Louis Massignon qui fascine le jeune étudiant :
« Ce n’était pas seulement la beauté intellectuelle, spirituelle et morale, mais encore la beauté sensible elle-même qui resplendissait en lui ». Il parle de « son visage osseux [qui] semblait être fait de décision et de volonté à l’état pur », de « ses yeux [qui] n’étaient jamais en repos ».
Cependant, si l’on veut bien considérer un second degré, on rencontre de la part d’Ali Shariati plus que de l’admiration, de la vénération – il utilise le mot. Dans leurs échanges, deux entretiens de Louis Massignon vont durablement marquer le jeune Iranien, le premier concerne le « secret de l’histoire », qu’il lui décrit à travers la figure de Fâtima Zahrâ, la fille du prophète de l’islam, et qui est « un appel de compassion vers la Justice divine, désarmée, à travers des opprimés qu’elle semble abandonner » (La notion du vœu, 1956).
Or, Ali Shariati va s’inspirer de cet enseignement pour rédiger son livre magistral Fâtima est Fâtima où Fâtima Zahrâ apparaît au final comme « l’incarnation de la femme engagée et responsable face à son époque et à sa société. » « Elle était elle-même un « Imam », écrit Ali Shariati, c’est-à-dire un modèle exemplaire pour la femme. Elle était un recours et une preuve pour toutes les femmes qui voulaient décider d’être elle-même ».
Deuxième enseignement : il existe une rare amitié entre deux âmes, une « amitié sacrée », selon le mot de Louis Massignon, lorsque celles-ci s’aiment d’amitié. Faut-il voir ici une allusion à sa relation avec Mary Kahîl, depuis 1934 ?
« O toi qui m’as appris qu’il y a une passion d’amour supérieure à l’homme et inférieure (seulement) à Dieu, c’est d’aimer d’amitié, c’est le beau ciel ensoleillé de la dilection, L’ardent désir de deux âmes sœurs, l’intime connaissance mutuelle de deux êtres solitaires, égarés, sans secours, dans l’exil, terrifiant à en suffoquer, de ce monde. »
C’est ici que se place une mystérieuse « jeune femme ardemment chrétienne » évoquée par Yann Richard, une « âme sœur », rencontrée à Paris, à qui Ali Shariati aurait dû, plus qu’à Louis Massignon, sa connaissance du christianisme. Mais cette femme existe-t-elle ? N’est-elle pas plutôt une fiction littéraire, derrière laquelle il faut de nouveau déceler le nom de Massignon qu’Ali Shariati ne pouvait répéter à l’infini – une figure féminine est plus crédible à ce niveau.
Cela est d’autant plus vraisemblable qu’à un troisième degré, l’orientaliste devient, après sa mort, son guide secret. Quoi qu’il en soit, on découvre ici l’intimité entre les deux hommes, du point de vue d’Ali Shariati. Il en retiendra un dernier enseignement, où l’on retrouve cette fois la figure de Salmân Fârisî, au « terrain de contact entre le christianisme et l’islam » :
« Lorsque le Massignon mystique et le Massignon homme de science contemplaient le Ciel, chacun voyait quelque chose de tout différent. C’est ainsi que, grâce à ces deux Massignon, je me suis retrouvé sur la frontière qui sépare dans le monde l’Orient de l’Occident et qui est aussi celle qui sépare mon propre Orient de mon propre Occident. »
Mieux encore, il constate que « les deux Massignon [lui] ont appris que l’esprit humain peut croître et grandir jusqu’à remplir l’espace qui sépare la terre et le Ciel ; qu’il peut devenir un aigle dont les deux ailes royales étendent leur ombre sur l’Orient et l’Occident ».
C’est, enfin, à l’orientaliste qu’il emprunte cette manière de considérer la rencontre islamo-chrétienne, lorsqu’elle est vécue selon l’intériorité des hommes spirituels :
« Il trouvait que j’avais, tout étranger que je fusse à ses croyances, une âme apparentée à la même vérité surnaturelle à laquelle il croyait si fermement. Il montrait ainsi que dans ces « hauteurs transcendantes » il existe un lieu où deux esprits, fussent-ils issus de deux religions étrangères l’une à l’autre, peuvent se rencontrer en un même point, un lieu où deux religions elles aussi se réconcilieront et s’uniront (= deviendront une, selon la traduction de Yann Richard). »
A ce troisième degré, donc, le mystère s’épaissit encore du fait de l’existence d’un autre personnage, le professeur Chandel, dont on connaît certes la biographie : il serait né en 1933, en Algérie, à Tlemcen, sa mère a des origines mongoles, son père est franco-arabe, arabe par sa mère, et son père est issu d’une famille de pasteurs protestants (d’après Abdollah Vakily), mais qui est assurément une création d’Ali Shariati. Celui-ci affirme pourtant qu’il dialogue avec lui, qu’il ne fait que traduire en persan ses textes, comme pour Louis Massignon.
Des années après la mort de l’orientaliste, Ali Shariati fait une expérience qui est sans doute la clef de ce mystère et dont il attribue l’origine à Louis Massignon (= l’échanson):
« La foudre s’abat sur lui, et dans un grand embrasement, mettant tout sens dessus dessous, les horizons lui paraissent soudains différents […] Le monde, l’être et Dieu lui-même sont transfigurés… C’est une nouvelle Naissance, une nouvelle vie. »
L’initiateur, celui par qui la foudre s’abat sur lui, l’auteur de cette commotion, c’est Louis Massignon. « Dans le regard de Massignon, reconnaît Ali Shariati, j’ai perçu une nouvelle image du monde et de la vie, inattendue et pour moi inconnue ».
Yann Richard a traduit et présenté plusieurs méditations d’Ali Shariati, attribuées au professeur Chandel, où l’on retrouve la trace de ses entretiens avec Louis Massignon, en particulier au sujet de la Vierge Marie qu’il faut, une nouvelle fois, rapporter à « celle qui est au cœur secret de la dévotion shî’ite », Fâtima Zahrâ : « Fâtima avait vu, écrit Louis Massignon, comme le chrétien Salmân, dans Maryam, selon le Coran, l’union mystique au « fiat » (qui coexiste au vrai, en Maryam selon les chrétiens, avec l’unique privilège de la gestation du Messie) » (La notion du vœu). Ainsi en a-t-il été pour Ali Shariati : « Et c’est Marie que l’Esprit saint sous la forme d’un oiseau invisible a prise dans son ombre… » Si Ali Shariati n’est pas devenu chrétien, pas même secrètement, « l’enfant divin » ne s’en trouve pas moins en gestation dans le cœur du mystique iranien.
Louis Massignon est et n’est pas le professeur Chandel, de même que celui-ci est et n’est pas Ali Shariati. Dès qu’il est question de guide intérieur, on se trouve confronté à cette complexité. Car c’est un personnage réel qui se manifeste sous les traits d’une fiction littéraire. Pour Ali Shariati il en va donc ainsi : Chandel = Louis Massignon = cet autre lui-même, dans le secret du cœur.
Et c’est ainsi que Louis Massignon apparaît pour Ali Shariati ce qu’il a été pour le soufi égyptien Mounir Hafez : la voie. Ce dernier écrira : « La voie (tarîqa), c’est pour moi, la voix de Louis Massignon » (29 juin 1988).
JM
Témoignages d’Ali Shariati
« Ah ! si je n’avais pas connu Massignon dans ma vie ! Que de choses, je le sens, me seraient restées cachées jusqu’à la fin de mes jours, si ce grand événement n’avait pas eu lieu. Ce que j’ai reçu de lui, de qui d’autre aurais-je pu le recevoir, s’il n’avait pas existé ou si moi, je ne m’étais pas trouvé sur sa route ? De quels livres aurais-je pu l’apprendre ? A-t-on jamais enregistré dans les livres le goût particulier d’un homme de goût, le parfum enivrant, étourdissant et extasiant d’un esprit vif et subtil qui exhale son parfum, la saveur étrange d’un accent savoureux (vois comme les mots sont misérables !), la couleur éblouissante, mystérieuse et troublante d’un sentiment délicat, la chaleur caressante et agréable d’un cœur embrasé de feux, d’incendies, de volcans inconnus et secrets qui jaillissent des profondeurs intérieures de l’âme par-delà même le cœur, les beautés et les bontés qui proviennent d’un homme bon et beau, la noblesse et l’excellence d’un esprit noble et exquis, l’étendue d’une vaste intelligence, la majesté d’une pensée imposante, la finesse d’une idée subtile, les instants miraculeux d’une tendresse limpide et délicate, une tendresse d’une délicatesse digne du plus innocent, du plus beau et du plus jeune des anges ou des péris, digne de l’essence des dieux imaginaires qui n’ont laissé derrière eux, dans les temples fictifs des mythes du passé le plus oublié, que d’invisibles ombres et des souffles impalpables ? Enseigne-t-on cela dans les disciplines scientifiques ? En fait-on l’expérience dans les laboratoires ? Peut-on l’apprendre par la seule réflexion de l’intelligence ? Peut-on parcourir ces chemins secrets et ardus sans être accompagné d’un guide mystique qui en connaisse le tracé et les étapes ? »
Michel Cuypers, « Une rencontre mystique : ‘Alî Sharî’atî-Louis Massignon », MIDEO, 21, 1993, p. 314.
« Tu m’as appris que ce qui rend deux âmes sœurs ardemment nécessiteuses l’une de l’autre, c’est leur capacité d’aimer. Dans ton regard, ô ma grande âme sœur, ô toi dont les angoisses de l’exil se lisaient sur le visage, toi dont la fébrilité du discours trahissait le désir de fuir, je t’ai vu étranger sur cette terre, victime innocente de ce siècle.
Dans cette lame tranchante et mystérieuse de ton regard, qui du fond de tes yeux tumultueux interpellait mon moi caché dans mes plus intimes profondeurs et lui murmurait des histoires familières, dans ce regard j’ai vu que toi aussi, ô « étranger dans ta propre patrie », tu étais mon compatriote, que nous sommes les citoyens d’une autre terre, et que c’est en vain que nous sommes venus ici. Le fol ouragan du néant t’a jeté comme un oiseau impuissant sous ce ciel insolite et étranger.
J’ai reconnu tes traits familiers parmi la multitude des visages tranquilles et assoupis des créatures, et j’ai eu besoin de toi. La bonne odeur de l’amitié a rempli mon être et le désir d’aimer a comblé l’espace vide de mon âme : de t’avoir m’a rendu la paix, de savoir que tu existes dans cet exil m’a apaisé. Ma patience, sous le roc impitoyable et pesant de la vie, qui s’est effondré sur moi, a repris vigueur en sachant que tu étais présent sous ce même toit surbaissé et indifférent qui recouvre ma tête.
La vie, l’être, la présence à soi, l’exil, la solitude dans la foule compacte, le silence douloureux en plein tumulte, le fait de n’avoir personne au cœur de la multitude, d’être captif des autres, de se réfugier en soi, d’étouffer à force de ne rien dire, de souffrir du complexe de ne pas écrire, de demeurer inconnu derrière le voile ignoble des réputations, de rester étranger dans la funeste compagnie des relations, de brûler de l’ardeur des vains espoirs: tout cela, tes yeux pénétrants l’ont vu en moi et ta langue inspirée m’en a averti, et grâce à la sainte et admirable consolation que me procurait le fait de savoir que tu es, je l’acceptais. Me redressant alors sous les décombres de la douleur, je m’en allais, je respirais et demeurais vivant.
A présent, avec la mort, tu t’en es allé, et je ne respire qu’avec cet espoir que chaque souffle, peut-être, me rapproche de toi…Telle est ma vie. »
Michel Cuypers, « Une rencontre mystique : ‘Alî Sharî’atî-Louis Massignon », MIDEO, 21, 1993, pp. 326-327
« C’est en raison de mes contacts avec les travaux grandioses du professeur Louis Massignon – le grand homme et l’islamologue de grande envergure – sur Fatima, et de la petite contribution que j’ai pu y apporter en tant qu’étudiant sous sa direction, que j’ai accepté de parler de ce travail qui n’a pas encore été publié et parce que la plupart des Européens qui s’intéressent à l’Islam, et nombre de nos oulémas ne les connaissent pas ».
« J’ai été grandement influencé par sa vie bénie (= de Louis Massignon), ainsi que par son influence sur l’histoire de l’Islam. Même après sa mort, elle a gardé vivant en moi l’esprit de ceux qui recherchent la justice et s’opposent à l’oppression et à la discrimination dans la société islamique. Elle est une manifestation et un symbole de la voie et de la direction essentielle de la « pensée islamique ».
Ali Shariati, Fatima est Fatima , éditions AL-BOURAQ et dans la version anglaise, Fatima is Fatima, publiée par la Shariati Foundation, à Téhéran
Bibliographie
- Yann Richard, L’islam chi’ite, Fayard, 1991, [« Une pensée chi’ite non cléricale », pp. 220-225].
- Abdollah Vakily, Ali Shariati and the mystical tradition of Islam, Thèse, McGill University, Montreal, 1991
lien de telechargement: https://escholarship.mcgill.ca/concern/theses/wm117q06k - Michel Cuypers, « Une rencontre mystique : ‘Alî Sharî’atî-Louis Massignon », MIDEO, 21, 1993 Repris dans Louis Massignon et ses contemporains, sous la direction de Jacques Keryell, Karthala, 1997.
- Yann Richard, « ‘Ali Shari’ati et Massignon », Se comprendre, n° 98/07, août 1998 L’article reprend une intervention au colloque international « Massignon, the vocation of a scholar », à l’Université Notre-Dame, Indiana, en octobre 1997.
- Yann Richard, « Ali Shariati et la quête du divin », MIDEO, 35 |2020, pp. 197-214.
- Louis Massignon, « La notion du vœu et la dévotion musulmane à Fâtima » (1956), Opera minora, P.U.F., 1969, I, pp. 573-591, et Ecrits mémorables, Robert Laffont, 2009, I, pp. 245-264.
- Site internet : http://www.shariati.com/